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Le hameau de PONTHOZ__________________
Aperçu historique
Très peu d'écrits peuvent donner des renseignements satisfaisant sur le site de Pontho, partie intégrante de la Seigneurie d'Ochain. Celle-ci relevait de la cour féodale de Montaigu. Chaque Seigneurie de Clavier possédait sa cour de justice. La cure de Clavier englobait Atrin, Petit-Bois, Ponthoz, Ochain et Vervoz. De nombreuses découvertes archéologiques attestent d'une occupation dès l'époque préhistorique. La présence d'une villa romaine et de thermes publics, montrent que la région était sous l'occupation romaine, le centre d'un marché important et très prospère du Ier au IVème Siècle. Rappelons l'importance de la voie romaine, reliant Tongre et Arlon. La circulation des personnes y est donc importante, et l'on peut prétendre que chaque entité, chaque hameau ou lopin de terre, se voit attribué très tôt dans l'histoire une dénomination plus ou moins définitive. La première mention de Clavier date de 1067 ; celle de Pontes pour Ponthoz de 1178. Chaque famille portant le patronyme(de) Pontho doit probablement l'avoir emprunté à ce hameau. S'il est vrai que le château actuel de Ponthoz, anciennement propriété des van der Straten-Ponthoz, est un ancien château-ferme du XVIIème siècle, celui-ci faisait partie antérieurement d'un ensemble à caractère purement défensif. En effet, dans plusieurs document du début du XVIème siècle, il est souvent fait allusion aux biens et cherwaiges appartenant à la thour de Ponto, aux delle Thour de Ponto ainsi qu'à la forteresse de Ponto - S'il ne reste aujourd'hui que le château, la chapelle, la ferme et une fermette abandonnée, force est de constater, que jusqu'à l'aube du XVIIIème siècle, cet endroit dénommé " la ville de Pontho " est peuplé d'une manière significative. Une partie non négligeable des résidents en la "ville de Pontho" occupent des postes à notoriété publique, sont des propriétaires importants, ou font partie de la bourgeoisie et de l'aristocratie. La famille de Pontho elle-même, occupe une place très importante dans ce hameau. Certains d'entre eux sont titrés " Hommes de fief " et semblent implantés à Pontho depuis le milieu du XVème siècle. Ganthinet de Pontho, serait né vers 1470: il est titré homme de fief, échevin à la cour de justice d'Ochain. Histoire des grandes familles La terre
de Ponthoz, et
celle d'Ochain, appartenait, en 1280, à Gérard,
seigneur d'Ochain,
marié à Agnès de Dammartin,
quatrième fille de Raes de
Warfusée. De ce mariage naissent: forteresse et la terre de Ponthoz, dont il conserva cependant les droits seigneuriaux. 2e Jean d'Ochain, chef de la branche de Xhos, seigneur de Jemeppe, époux de Heluide de Haneffe. 3e Gerard, dont les trois enfants: - Walter doyen rural du concile de Rochefort en 1348; - Gilles d'Ochain, haut voué de Xhos, seigneur de Ponthoz et de Verlaine, vendit Ponthoz,en 1452, à Gauthier de Corswarem. Mahéal de Reifferscheid-Salm, veuve de Jean de Hornes, seugneur de Perwez et d'Ochain, confirma cette vente le 29 août 1452. - Clémence, religieuse à Saint Victor lez Huy. 4e Rennewis, épouse de Jacques Chabot 5e Agnès, épouse de Gilles delle Cange 6e
N. épouse de Jean
de Sohet. Gauthier de
Corswarem chanoine et
archidiacre
d'Ardenne, grand chancelier du prince-évêque de
Liège, Louis de Bourbon,
restaura le château de Ponthoz et la chapelle qui en
dépendait vers 1460. Personnage
important déjà sous le prince-évêque Jean de
Heinsberg qu'il accompagna à
Venise pour s'embarquer pour Jérusalem, mais qu'ils ne purent
atteindre,
bloqués par les vaisseaux du sultan de Tunisie. familles propiétaires de Ponthoz Gauthier de Corswarem laissa le fief de Ponthoz à son neveu, Raes de Corswarem, qui eut de son mariage avec Isabeau de Ligne, d'autres disent avec Catherine de la Malaise: Raes de Corswarem, seigneur de Niel, La Malaise et Ponthoz, marié en 1e à Marie de Brandebourg; en 2e noce à Marie de Mérode. ( Archives de Ponthoz - Le Fort, t. 1er, p. 54; t. XII ). Celui-ci céda Ponthoz le 11 mars 1539, à sa soeur anne. Anne de Corswarem, veuve de Jean de Crane, dit de Stockem, seigneur de Dalhem et ses deux fils, Gauthier et Jacques de Crane. Il vendirent Ponthoz le 7 mai 1548, à leur parent Robert de la Marck d'Arenberg, seigneur de la Tour-Comblain, fils naturel d'Evrard de la Marck d'Arenberg, seigneur de Neufchâteau sur Amblève et de Catherine d'Alsteren. Robert d'Arenberg laissa trois filles de son mariage avec Catherine de Lardenois de Ville: 1e: Jeanne de la Marck d'Arenberg, héritière de Ponthoz, épouse de Thierri de Hoensbroeck, seigneur de Fraineux, Nandrin, Plainevaux. Après la mort de sa femme, en 1579, Thierri de Hoensbroeck céda Ponthoz à son beau-frère: Charles-François d'Ochain, dit de Verlaine. 2e: Philippine de la Marck d'Arenberg, héritière de la Tour-Comblain épouse de Alexandre de Manteville, ensuite de Remi de Rahier. 3e: Dorothée de la Marck d'Arenberg, épousa, le 28 janvier 1565, Charles François d'Ochain de Verlaine, mort en 1613. Il acheta Ponthoz de son beau-frère le 3 avril 1580. Ils eurent deux fils: - Charles d'Ochain, dit de Verlaine, capitaine en 1596, colonel d'un régiment de cavalerie, mort à Waradin, le 15 janvier 1605, étant lieutenant du général Basta. - Robert de Verlaine, écuyer, hérita des fiefs et franchises de Ponthoz. Capitaine de cavalerie au service des archiducs Albert et Isabelle, il épousa, le 23 octobre 1601, Marie du Bois de Soheit et mourut le 12 juin 1615. Ils laissèrent de leur mariage: 1e - Robert de Verlaine, écuyer, capitaine du régiment de Ferrare au service de l'Empereur, mort au camp de Mantoue le 15 septembre 1630. 2e- Henri de Verlaine, écuyer, seigneur de Ponthoz, qu'il releva du roi de France, le 21 octobre 1681, à la chambre royale de Metz. Mort sans postérité en 1704, il laissa, par testament du 4 mai, le fief et château de Ponthoz à Oger-Jean van der Straten, seigneur de Frenois et de Waillet. Henri de Verlaine repose à Clavier, dans l'ancienne chapelle de Ponthoz qu'il fit reconstruire dans l'église de Clavier, pour servir de sépulture à sa famille. L'acte constitutif de cette fondation, du 3 mai 1691, fut ratifié, le 23 décembre 1696, par Jacques-Clément de Bavière, prince-évêque de Liège. Charles-Fortuné van der Straten et Marie de Crisgnée eurent de leur mariage sept enfants dont: Oger-Jean van der Straten, chevalier, né au château de Waillet, le 16 novembre 1661, seigneur de Waillet, de Frenois, de Ponthoz, de la Tour-Comblain et de la mairie de Fairon, pair comté de Rochefort, il épousa: 1e Marie-Barbe d'Ophem, fille de Philippe d'Ophem et de Marguerite Dirix.
2e
par contrat
de mariage, du 20 mars 1699, Marie-Lambertine de Marchin, dame
héritière
- Château de Ponthoz vers 1900
- Château de Ponthoz
en 1704 de Verlée, fille de Philippe de Marchin, chevalier seigneur de Verlée, de Sainte-Croix et de Havrenne, souverain officier de la ville et ban de Marche pour le roi Philippe IV, et de Marguerite de Scouville, fille de Gilles de Scouville, auditeur général des armées du duc Charles de Lorraine, et de Hélène de Colman. Il succéda à son père et à sa mère par testament et codicille du 1er juillet 1701, et hérita de son oncle Jean-Baptiste van der Straten, les biens Thildonck, de Herent, de Winxele, situés en Brabant, et par testament de Henri d'Ochain de Verlaine, passé le 4 mai 1704, le fief et château de Ponthoz. Aux
mains
des comtes van der
Straten-Ponthoz jusqu'en 1988, le château à
été agrandi à la fin du
dix-neuvième et au début du vingtième
siècle. Les anciennes écuries du château
datées de 1896, ont été transformées en
ferme en 1929, en remplacement de
l'ancienne ferme rasée en 1923. Le bien fut vendu à M. Buyten de Wilrijk. |
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